Lomé, 5 mars 2002: Après plusieurs années
d'exercice, le prix de cession de la CIMAO - vendue à 5 milliard
de franc CFA (ndlr)- n'aurait toujours pas été entièrement
alors que les bénéfices dépasseraient déjà
les 6 milliard de franc CFA par an.
Après la faillite de CIMAO, le groupe financier norvégien
du nom de SCANCEM, reprit la production du ciment au Togo sous le
nom de CIMTOGO et sur toute la côte ouest africaine. Au Togo,
cette société avait le monopole de l'achat de minerais
du sous sol de Tabligbo et environs. Elle exportait la totalité
de sa production et importait de la Norvège et du Danemark
le klinker permettant la fabrication du ciment; au motif que togolais
le klinker n'était pas bon pour le ciment. Bénéficiant
d'un statut particulier, la CIMTOGO tenta d'imposer un prix d'achat
par tonne du klinker togolais, exportait sans payer trop d'impôts
et importer sans payer du tout d'impôt car la matière
première rentrait dans sa production.
Reprise une par une société Indo-pakistanaise, qui
gardera la dénomination la CIMTOGO, celle-ci fut vendue avec
tout le matériel et le personnel à de nouveaux propriétaires
pour un total de 5 milliard de franc CFA sous contrat de zone franche.
En dehors de deux comptables et une poignée d'ouvriers togolais,
tout le reste du personnel vient du Pakistan..
Aux termes des dispositions de contrat de zone franche le preneur
s'oblige à employer personnel local et que ce personnel soit
formé aux nouvelles technologies.
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