Togo
Signature d'un traité de coopération énergétique pour l'exploitation d'un gazoduc ouest africain entre le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Ghana
 

Dakar, 1 février 2003: Quatre chefs d'Etat ouest africains ont signé un traité de production et d'exploitation de gaz naturel en marge du 26ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Le document a été signé ce vendredi par les présidents Olusegun OBASANDJO du Nigeria, Mathieu KEREKOU du Bénin, John KUFUOR du Ghana et Gnassingbé EYADEMA du Togo et porte sur la mise en œuvre du "projet de gazoduc de l'Afrique de l'ouest" (PGAO) / West African Gas Pipeline, (WAGP).

Ce projet longtemps annoncé et d'un coût global de $500 millions devra permettre au Bénin, au Ghana et au Togo de recevoir du gaz naturel du Nigeria. Il prévoit la construction d'un gazoduc long de 600 kilomètres et d'un débit nominal 5,521 millions mètres cubes. Le gazoduc partira de Alagbado dans la banlieue de Lagos au Nigeria et reliera les villes de Cotonou au Bénin, Lomé au Togo, Tema, Takoradi et Effasu au Ghana. Le projet sera géré par la Société du Gazoduc de l'Afrique de l'ouest (SOGAO, propriété d'un consortium d'investissements comprenant six compagnies à savoir le Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Shell Chevron Nigeria Limited , la Société Béninoise de Gaz, la Société Togolaise de Gaz et la Volta River Authority of Ghana. Les études de faisabilité ont été effectués par Chevron Texaco à Houston (USA).

La finalisation du financement est attendue à la fin de l'année 2003. Un appel d'offres devra être lancé très prochainement. Les premiers travaux de construction sont prévus début 2004 et la première livraison de gaz mi-2005. 85 % du gaz produit sera utilisé pour générer de l'énergie et 15% pour l'industrie locale. Le traité signé à Dakar créée également une autorité commune pour surveiller la mise en œuvre et fixe le cadre fiscal de la gestion du projet.

 


 
 
 
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  Le gazoduc partira de Alagbado dans la banlieue de Lagos au Nigeria et reliera les villes de Cotonou au Bénin, Lomé au Togo, Tema, Takoradi et Effasu au Ghana.

On ne manquera pas de noter la part plus modeste du Togo dans ce projet pourtant présenté à cors et à cris à Lomé comme succès de la politique de developpement du gouvernment togolais.
 
     
     
     
 

Financement en pourcentages:

Nigerian National Petroleum Coorperation (NNPC): 25%
Chevron Nigeria Ltd: 36.3%

Shell Nigeria: 18%
Volta River Authority of Ghana: 16 %
Société Béninoise de Gaz, S.A (SBG): 2 %
Société Togolaise de Gaz, S.A. (STG): 2 %

 
     
     
     
     
     
     
     
 
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