Grille évenementielle
 
                     
                     
 
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27 avril 1960
  Proclamation de l'indépendance du Togo.
Sylvanus E. Olympio est élu président de la République Togolaise. Cabinet OLYMPIO du 27.04.1960 au 12.01.1963
     
Mai 1960   Adolf Friedrich HERZOG zu MECKLENBURG, dernier Gouverneur allemand, en visite au Togo.
     

Janvier 1961
 
La République Togolaise devient membre de l'Organisation des Nations Unies (ONU).
     
9 avril 1961   Adoption par référendum d'une nouvelle Constitution

     
Mars 1962   Le Président OLYMPIO en visite aux Etats Unis d'Amérique (USA). Rencontre avec le Président John F. KENNEDY à Washington
     
Mai 1962   Le Président Sylvanus E. OLYMPIO en visite officielle en République Fédérale d'Allemagne.
     
Octobre 1962   Le Président Sylvanus E. OLYMPIO en visite officielle en République Fédérale d'Allemagne.
     
     
13 janv 1963   Coup d'Etat militaire. M. Sylvanus Olympio est assassiné par un groupe soldats dirigé par le sergent Etienne Gnassingbé Eyadema.
     
16 janv 1963   Constitution d'un gouvernement dit "d'union nationale" présidé par Nicolas Grunitzky rentré d'exil du Dahomey pour la circonstance. Son vice-Président était Antoine MÉATCHI rentré d'exil du Ghana. Cabinet N. GRUNITZKY (13.01.1963 au 12.01.1967).
     
11 mai 1963   Adoption d'une nouvelle Constitution
     
15 mai 1963
  Nicolas Grunitzky est "plébiscité" Président.
     
Mai 1963   Le Premier Ministre français Pierre MESSMER reçoit le nouveau Président GRUNITZKY à Paris.
   
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Mars 1966   Le Président Fédéral allemand Heinrich LÜBKE en visite au Togo.
     
21 nov 1966
  Tentative de coup d'Etat contre le "Président" GRUNITZKY. Son autorité politique s'en sort affaibli et démontre les limites de son pouvoir.
     
14 déc 1966   Modification de la Constitution: la fonction de vice-président est supprimée.
     
12 janv 1967
  Le lieutenant-colonel Etienne Gnassingbé Eyadema prend le pouvoir. La Constitution est suspendue. L'Assemblée Nationale (Parlement) est dissoute.
     
     
13 janv 1967
  Le Colonel Kléber DADJO est présenté comme le "chef" de la junte militaire (13.01. au 14.04.1967).
     
15 avril 1967   Formation d'un "Conseil d'Etat" sous la direction de Etienne Gnassingbé Eyadema du 15.04.1967 au 06.09.1968
     
Mai 1967   Le "Président" Gnassingbé Eyadema en visite en République Fédérale d'Allemagne (RFA)
     
12 mai 1967   Dissolution des partis politiques et des syndicats.
     
30 août 1969:   Proclamation à Kpalimé de la fondation du parti unique "Rassemblement du Peuple Togolais" (RPT).
     
12 nov 1969:   Premier Congrès du RPT à Kpalimé.
     
Déc 1969   Le général Gnassingbé Eyadema est élu président du parti unique. Edouard KODJO est élu secrétaire général du parti unique, le Rassemblement du peuple togolais (RPT).
 
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11 sept. 1970   Création d'une Cour de sûreté de l'Etat.
     
9 janv. 1972   Election du général Gnassingbé Eyadema à la présidence de la République.
     
3 Janv. 1972   Référendum de "plébicite" d'Eyadema.
     
4 fév. 1974:   Nationalisation de l'industrie phosphatière togolaise.
     
Août 1974:   Interdiction des noms et prénoms "importés". Changement de désignation des villes et sites géographiques sous l'influence du "Mobutisme".
   
28 fév. 1975   Signature de la "Convention de Lomé" entre neuf pays de la CEE et 46 pays ACP (Convention de Lomé I).
     
Mars 1976:   Nouveaux Accords de Coopération entre le Togo et la France
     
31 oct. 1979:   Signature de la "Convention de Lomé" entre neuf pays de la CEE et 57 pays ACP (Convention de Lomé II).
     
30 déc. 1979
  Adoption de la nouvelle Constitution, réélection du général Eyadema, élection de l'Assemblée nationale.
 
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13 janv. 1980   Proclamation officielle de la IIIe République.
     
5 juillet 1984   Centenaire des relations germano-togolaises. Le Ministreprésident de la Bavière, Franz-Josef STRAUSS, en visite officielle au Togo.
     
8 déc. 1984   Signature de la "Convention de Lomé" entre 10 pays de la CEE et 65 pays ACP (Convention de Lomé III). Quatre mois plus, l'Angola deviendra le 66-ième pays signataire ACP.
     
24 mars 1985   Première élections législatives au Togo avec des candidats non-membres du parti unique, mais sur listes unitaires du RPT.
   
8 août 1985   Le Pape Jean Paul en visite au Togo.
     
24 sept. 1986   Attaque armées menées par des Togolais vivant en exil contre le chef de l'Etat. En vertu d'un accord de défense, le général Gnassingbé Eyadema sollicite l'assistance militaire française.
     
13 nov. 1986   Sommet franco-africain à Lomé.
     
16 déc. 1986
  "Réélection" du général Gnassingbé Eyadema pour septennat.
     
25 oct. 1987   Premières élections municipales au suffrage universel avec des candidats n'ayant pas obligation d'être membres du RPT.
     
24 juin 1988:   Sommet de la CEDEAO / ECOWAS à Lomé.
     
15 déc. 1989   Signature de la Convention de Lomé entre 12 pays de la CEE et 68 pays ACP (Convention de Lomé IV).
 
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4/18 mars 90   Elections législatives monopartites.
     
5 oct. 1990   Emeutes populaires suite à un procès politique où l'inconsistance du dossier d'accusation contrastait avec la lourdeur des peines requises.
     
30 oct. 1990   Mise en place d'une commission chargée de préparer une nouvelle Constitution.
     
mars à juin 1991   Grève des étudiants, manifestations organisées par l'opposition. Intensification de la répression. Multiplication d'incidents violents à travers le pays.
     
11 avril 1991   Massacres commis contre la population civile à Bé.
     
12 avril 1991   Décret d'une loi d'amnistie et de libéralisation des partis politiques.
   
Juin 1991   Accord-cadre entre le parti au pouvoir et des organisations d'opposition et syndicats.
Formation du Collectif de l'Opposition Démocratique (COD I).
   
8 juil. 1991   Ouverture à Lomé de la Conférence Nationale.

 

   
10 juil. au 28 août 1991   Conférence nationale. Election d'un Haut Conseil de la République (HCR), instauration d'un régime semi-présidentiel, nomination d'un Premier ministre de transition, M. Kokou Koffigoh.
     
26 aout 1991   L'avocat Joseph Kokou KOFFIGOH est élu Premier ministre du gouvernement de transition de la République Togolaise par les délégués à la Conférence Nationale Souveraine.
28 août 1991   Election d'un Haut Conseil de la République (HCR) par la Conférence Nationale Souveraine. Instauration d'un régime semi-présidentiel.
6 Sept. 1991   Le Premier ministre J. K. KOFFIGOH présente son cabinet à la Conférence Nationale Souveraine. 1er Cabinet KOFFIGOH (7.9.1991 au 13.1.1993).
   
10 juil. au 28 août 1991   Conférence nationale. Election d'un Haut Conseil de la République (HCR), instauration d'un régime semi-présidentiel, nomination d'un Premier ministre de transition, M. Kokou Koffigoh.
   
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5 nov. 1991   Affrontements interethniques dans le Nord du Togo.
     
28 nov. au 3 déc. 1991   Tentative de coup d'Etat militaire par des éléments de la garde présidentielles. Le Premier ministre, cédant à l'armée, forme un nouveau gouvernement. 2ème Cabinet KOFFIGOH.
     
5 mai 1992   Tentative d'assassinat de Gilchrist OLYMPIO, leader du parti d'opposition UFC à Soudou, près de Bafilo. Parmi les victimes fugure le Dr. Marc ATIDEPÉ et plusieurs personnes accompagnant la déléguation de ce parti dans une tournée au Nord du Togo.

Une enquête internationale identifie deux mois plus tard le Capitaine Ernerst GNASSINGBé et le Colonel AREGBA comme étant les commanditaires de cet attentat.
     
Juil. 1992  

Formation du Collectif de l'Opposition Démocratique (COD-2) par 25 partis politiques, des syndicats et d'autres organisations.

 

     
17 juil. 1992  

Une commission paritaire formée par le RPT et des représentants de certains partis d'opposition modifie le projet de Constitution en son Article § 62 alién. 2 sur la candidature des militaires en fonction. Cette modification n'avait pas trouvé de majorité au Parlement de Transition (HCR).

 

     
23 juil. 1992   Assassinat à Lomé de Tavio AMORIN (34 ans), fondateur du Parti Socialiste Panafricain (PSP).

     
27 août 1992   Le HCR rétablit le chef de l'Etat dans certaines prérogatives amputées par la Conférence Nationale Souveraine.
     
27 sept. 1992   Référendum sur une Constitution pluraliste.
     
14 oct. 1992   La nouvelle Constitution est promulguée loi de la République Togolaise.
     
22-23 oct 1992   Un groupe d'une centaine de militaires en uniformee et en armes investit les loaux du Parlement de Transition et prend les membres du Parlement présents en otages pendant 25 heures. Ces forfaits éataient accompagnées de punitions corporelles, tortures physiques et morales.
     
16 nov. 1992   Appel des syndicats et du COD 2 à une grève générale illimitée jusqu'à la démission du Président de la République. Cette durera du 16 novembre 1992 au 3 août 1993
     
31 déc. 1992   Dans son discours du Nouvel An 1993, le général EYADEMA déclare unilatéralement la fin de la période de transition.
     
18 janv. 1993   Le Premier Ministre de la Transition, Joseph K. KOFFIGOH, se fait reconduire à son poste par le Président EYADEMA. Les partis d'opposition avaient quelques jours auparavant proposé M. Lucien SAVI de TOVÉ au poste de Premier Ministrte.
     
26 janv. 1993   Manifestation de l'opposition réprimée dans le sanglante faisant plusieurs centaines de victimes. Des milliers de Togolais se réfugient au Ghana ou au Bénin voisins.
     
2 fév. 1993   Le Premier ministre KOFFIGOH remanie son cabinet pour la 5ème fois. A chaque remaniement, les prérogatives "glissent" de plus en plus au profit du RPT.
     
8 fév. 1993   Echec à Colmar en Alsace Loraine d'une médiation franco-allemande de la crise ouverte au Togo. Le Chef de la déléguation du RPT, Fambaré Outtara NATCHABA, ordonne le départ de sa déléguation après quelques heures de discussion.

L'Union Européenne annonce la suspension de sa coopération avec le Togo.
     
7 mars 1993   Le Premier Ministre, Joseph K. KOFFIGOH, est reconduit une duxième fois à son poste par le Président EYADEMA.
     
25 mars 1993   Tentative de coup d'Etat par des Togolais exilés au Ghana voisin avec la complicité de militaire togolais contre le Président Eyadema. Épurations ethniques d'envergure au sein de l'armée avec un nombre non chiffré de victimes. Plusieurs centaines de militaires togolais fuient en exil.
     
11 juil. 1993   Accord entre le COD 2 et le pouvoir à Ouagadougou (Burkina Faso) pour mettre fin à la grève générale et aller aux élections présidentielles.
   
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17 juil. 1993   La justice togolaise lance un mandat d'arrêt international contre l'opposant et leader de l'UFC Gilchrist OLYMPIO.
     
25 août 1993   Boycott de l'élection présidentielle par l'opposition. Gnassingbé EYADÈMA est proclamé vainqueur par 96,42 % des suffrages exprimés. Le taux de participation est estimé à 15%..
     
12 Janv. 1994   Dévaluation du Franc CFA malgré les démentis du ministre français des Finances.

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6 et 20 fév. 1994  
Elections législatives. L'opposition boycotte sauf le Comité d'Action pour le Renouveau (CAR) et l'Union Togolaise pour la Démocratie (UTD). Le Comité d'action pour le renouveau (CAR) remporte 36 des 81 sièges, le RPT, ex-parti unique, remporte 35 sièges, l'Union togolaise pour la démocratie (UTD) 7 sièges.
     
24 avril 1994   Nomination d'Edem KODJO Premier ministre de la République Togolaise.
   
6 sept. 1994   David Ahlonkovi BRUCE, conseiller diplomatique du président de Parlement de Transition (1991-1993) et haut fonctionnaire au Ministère des Affaires Etrangères, est enlevé lors d'un controle routier effectué par des Gendarmes au niveau d'Agouényivé, un quartier de la banlieue nord de Lomé. Il n'a plus jamais été revu jusqu'à ce jour.
     
16 sept. 1994   Accord sur des crédits d'Ajustements Structurels avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.
     
30 sept. 1994   Arrestation du Colonel Narcisse Yoma DJOUA, Commandant de le garde présidentielle. Il avait été auparavant nommément mis en cause d'être le commanditaire d'une série d'assassinats politiques ou criminels.
     
7 nov. 1994   Le parti d'opposition, le CAR, en désaccord avec le gouvernement sur l'organisation des législatives partielles, suspend sa participation au travaux de l'Assemblée nationale.
   
27 nov. 1994   Report des élections partielles
   
15 déc. 1994   Adoption d'un projet de loi d'amnistie générale portant sur tous les crimes à motivation politique jusqu'à ce jour, avec les voix du RPT et de l'UTD en l'absence des députés du CAR.
   
10 janv. 1995   Les services secréts français font état d'un putsch imminent contre le général EYADEMA. Le gouvernement togolais envoie des émissaires dans les pays limitrophes. Et déléguation militaire française arrive en visite-éclair au Togo.
   
Fév. 1995   La Foundation Danièle Mittérand fait état de violations graves des droits de l'Homme au Togo
   
4 mars 1995   Reprise de la coopération avec l'Union européenne.
   
29 mars 1995   Le Premier Ministre togolais Edem KODJO rejette une offre de l'organisation de défense des droits de l'Homme amnesty international d'ouvrir une enquête au Togo. Le PM se réfère à loi d'amnistie générale votée en décembre 1994.
   
12 août 1995   Accords tripartites Togo-Bénin-HCR et Togo-Ghana-HCR pour le rapatriement volontaire des réfugiés togolais au Ghana et au Bénin.
   
29 nov. 1995   Remaniement ministériel. Les partisans du président redeviennent majoritaires.
   
21 déc. 1995   Dans un procès en catimini l'ancien chef de la garde pésidentielle, le Colonel Narcisse Yoma DJOUA, est passé en justice à Kara (Nord Togo) et condamné à 20 ans de réclusion et retrogradé soldat de 2ème classe.
   
4 mars 1996   Etablissement des relations diplomatiques avec la République d'Afrique du Sud
   
28 mars 1996   Un diplomate allemand, Thomas RUPRECHT, en poste à Lomé est tué d'une rafale de mitraillete lors d'un controle routier mené par des éléments de l'armée togolaise (FAT).
   
4 et 18 août 1996   Elections législatives partielles. Victoire et majorité du RPT au Parlement où sont réprésentés le CAR et l'UTD..
   
20 août 1996   Démission du Premier ministre Edem Kodjo (UTD). Il est remplacé par Kwassi Klutsé qui forme un gouvernement presque exclusivement composé de partisans du RPT.
   
20 aout 1996   Nomination de Kwassi KLUTSÈ (RPT) Premier ministre de la République Togolaise.
   
3 déc. 1996   Vote de la loi organique régissant les attributions et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle.
 
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Février 1997   Installation d'une Cour Constitutionnelle au Togo.
   
24 juin 1997   Union de trois partis d'opposition (CAR, PDR, UFC) en vue en de la préparation des élections de 1998.
   
24 août 1997   Congrès de la CDPA à Lomé qui reconduit Léopold Gnininvi au poste de secrétaire général du mouvement.
   
17 déc. 1997   Sommet de la CEDEAO / ECOWAS à Lomé.
   
6 janvier 1998   Nouvelle loi sur la presse qui autorise la création de radios et télévisions privées, toutefois interdites de diffuser des informations à caractère politique.
   
21 juin 1998   Elections présidentielle avec la participation de six candidats dont quatre de l'opposition.

Le scrutin se termine en dehors du cadre de la Loi électorale en vigueur. Gnassingbé EYADÈMA se fait proclamer vainqueur par son ministre de l'Intérieur et de la sécurité, le général Seyi MEMÈNE, en lieu et place de la Commission Electorale Nationale (CENI).

Les observateurs font état d'une victoire du candidat Gilchrist OLYMPIO dès le premier tour.
   
21 mars 1999   Elections législatives sans la participation des partis d'opposition. Le RPT est le seul parti présent au Parlement et obtient 79 sièges sur 81.
   
18 juin 1999   Nomination de Eugène Koffi ADOBOLI Premier ministre de la République Togolaise.
   
12 déc. 1999   Sommet de la CEDEAO / ECOWAS à Lomé.
   
19 juil. 1999   Signature à Lomé des Accords-cadre en le pouvoir et cinq partis politiques de l'opposition (CAR, CDPA, PDR, UFC, CPP)
   
12 déc. 1999   Sommet de la CEDEAO / ECOWAS à Lomé.
 
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10 mars 2000   Adoption d'un nouveau code électoral qui prévoit la mise en place d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI).
   
29 août 2000   Kodjo Agbéyomè est nommé Premier ministre.
   
27 juin 2002   Le Premier ministre Kodjo Agbéyomè est limogé et quelques jours plus tard un mandat lancé contre lui. Il publie une lettre de 14 pages dans laquelle il dénonce les malversations financières au détriment des sociétés d'Etat et révèle des violations des droits de l'homme dans le Nord du Togo avant de fuir en exil.
   
29 Juin 2002   Koffi SAMA est nommé Premier ministre et investi par le Parlement le lendemain.
   
   
   
     
     
     
   
     
   

 

 

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