Togo
Gilchrist Olympio, le leader de l'UFC, réagit à la modification de Constitution togolaise
  Bombay, le 31.12.2002: Gilchrist Olympio, le leader de l'Union des forces de changement (UFC), a réagi depuis Bombay (Inde) sur les antennes de RFI à la modification de Constitution togolaise. Dans son intervention Gilchrist Olympio a qualifié son éventuelle exclusion de la course à la présidntielle de "détail juridico-technique" et souligné la fin du dialogue et le début d'une logique de confrontation avec le régime togolais.

"Que M. Olympio soit exclu ou qu'il soit dans la course, ce sont des problèmes mineurs. Je crois que tout cela, ce sont des détails d'un système, d'un despote qui est là et qui utilise tous les moyens en se couvrant d'une couverture juridico-technique et nous perdons notre temps en nous mettant dans cet argument là!

Nous avons dépassé ce cap et nous ne sommes plus dans une logique de la discussion avec M. Eyadéma,ou dans une logique de loi ou de Constitution. A partir de maintenant, c'est la confrontation.

En 1998, nous avions gagné les élections. Il (Eyadema, ndlr) a fait dissoudre la Commission électorale indépendante, nommé quelques généraux pour compter les voix, s'est proclamé Président ... et tout le monde l'a regardé faire.

Cette fois-ci, ce ne sera pas la même chose. Nous allons lancé notre lutte de désobéissance civile, et çà va commencer par là jusqu'à ce que M. Eyadéma parte. Ca suffit! Il faut qu'il parte! Il faut le faire partir par tous les moyens possibles!»
 


 
 
 
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  (...) En 1998, nous avions gagné les élections. Il (Eyadema, ndlr) a fait dissoudre la Commission électorale indépendante, nommé quelques généraux pour compter les voix, s'est proclamé Président ... et tout le monde l'a regardé faire.  
     
     
     
  Cette fois-ci, ce ne sera pas la même chose. Nous allons lancer notre lutte de désobéissance civile, et çà va commencer par là jusqu'à ce que M. Eyadéma parte.  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 
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