Togo
L'Organisation de la Francophonie se distancie du communiqué des observateurs au sujet des présidentielles du 1er juin 2003
  Lomé, 3 juin 2003: L'Organisation Internationale de la Francophonien'est pas signataire du communiqué rendu public mardi matin à Lomé au nom d'un "Comité" des observateurs internationaux sur la tenue du scrutin présidentiel du 1er juin au Togo.

"L'OIF n'est pas signataire de ce communiqué, et nous publierons le notre plus tard mardi", a déclaré à l'AFP Stanislas Zalinski, coordinateur technique de la mission d'observation de l'OIF.

"S'il est exact que nous avons participé à un bureau de concertation, et non de coordination, des observateurs internationaux, nous ne sommes pas partie prenante de ce communiqué", a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, le "Comité des observateurs internationaux", affirmant parler au nom de toutes les organisations ayant envoyé au total 187 observateurs, avait annoncé lors d'une conférence de presse que l'élection présidentielle de dimanche s'était déroulée "librement" et "dans des conditions de transparence".

"D'une manière générale, les observateurs s'accordent pour affirmer que les élections se sont déroulées librement, dans des conditions de transparence, de quiétude, d'équité et de bonne organisation", avait déclaré au nom du "Comité" Germain Ewangui, observateur pour le compte de l'Union africaine.

L'Union européenne et le Parlement européen n'ont de leur côté officiellement dépêché aucune équipe d'observateurs au Togo. Le chargé d'affaires de la délégation de l'UE au Togo, Gilles Desesquelles, avait expliqué qu'il n'y aurait pas de mission d'observation de l'UE pour l'élection présidentielle, faute d'avoir pu mener une "mission exploratoire".

"Nous avons besoin de plus de temps, de plus d'éléments avant de rédiger un rapport consensuel de notre équipe, qui est la plus importante avec 22 personnes. Nous travaillons en amont et en aval d'un scrutin. Nous voyons actuellement tous les candidats. Il s'agit d'un travail sérieux", a poursuivi M. Zalinski.

 


 
 
 
AFP
 
     
     
  "L'OIF n'est pas signataire de ce communiqué, et nous publierons le notre plus tard mardi", a déclaré à l'AFP Stanislas Zalinski, coordinateur technique de la mission d'observation de l'OIF.  
     
     
     
  "Nous avons besoin de plus de temps, de plus d'éléments avant de rédiger un rapport consensuel de notre équipe, qui est la plus importante avec 22 personnes. Nous travaillons en amont et en aval d'un scrutin. Nous voyons actuellement tous les candidats. Il s'agit d'un travail sérieux", a poursuivi M. Zalinsk.  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 
REAGIR A CET ARTICLE
 
 
 
 

N.B. La rédaction garantit la confidentialité de votre identité et de votre adresse électronique