Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur le Togo
 
Bruxelles, le 12 février 2003

L'UE prend acte de la décision prise le 30 décembre 2002 par l'Assemblée nationale togolaise d'approuver des amendements à l'article 59 de la Constitution togolaise et note l'importance que revêt cette décision dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu en juin.

Rappelant ses déclarations sur les processus électoraux menés précédemment dans ce pays, l'UE invite toutes les parties à reprendre le dialogue politique dans le but de se mettre d'accord sur un cadre électoral qui soit acceptable pour tous.

L'UE engage en outre les autorités togolaises à faire en sorte que l'élection présidentielle qui va avoir lieu soit libre, équitable et transparente, de manière à encourager le processus démocratique au Togo, conformément à l'esprit de l'accord-cadre de Lomé.

L'UE est disposée à apporter son appui à la préparation de l'élection au Togo, pour autant qu'un accord largement représentatif intervienne entre les forces politiques sur les conditions d'une élection démocratique.

Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République slovaque et la Slovénie, pays adhérents, la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, pays associés, ainsi que l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, se rallient à cette déclaration.
 


 
 
 
Union Européenne,
service de presse
 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 
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